Par Bertrand Mocquet, Vice-président en charge du numérique, chercheur au MICA.

« Cette chaire usage du numérique est créée au sein de la Fondation, en partenariat avec la Banque Populaire du Sud, et à pour terrain d’actions : la transformation numérique d’un établissement bancaire, d’un point de vue usage.

Après avoir vécu une approche techno-centrée de l’informatique dans nos métiers, il est temps aujourd’hui d’introduire l’usager comme élément d’interaction des outils numériques et méthodes mise en place. Cet usage du numérique intègre aujourd’hui « l’illusion de participation » (Vidal 2013), et renvoie une « utopie de pouvoir de l’usager », là où par ailleurs la recherche observait la réception. L’usager du numérique est en droit de « s’opposer, de négocier avec l’émetteur ».

Cet usager dans le secteur bancaire est aussi le client, et cette nouvelle donne contraint les organisations bancaires à passer d’une approche produit à une approche client.

Bien entendu, ceci n’est pas indolore sur l’organisation des structures internes, sur leur management, et sur le pilotage de l’entreprise. Il devient alors crucial de structurer le changement des organisations pour tenir compte des nouvelles opportunités apportées par le numérique, pour envisager le développement de nouvelles compétences métiers, pour adapter nos indicateurs de pilotage, etc…

Dans un tel contexte, la chaire d’usage du numérique de la fondation UPVD de la Banque Populaire du Sud d’une durée de 3 ans permet de contribuer à une posture d’analyse des usages du numérique et aider les décideurs, qui (se) doivent de manager le changement apporté par la transformation numérique de leur structure. »

Cette chaire s’appuie sur les enseignants chercheurs de l’IAE de Perpignan, Fabienne Villesèque-Dubus Michel Mannarini, tous deux membres du MRM Laboratoire en Sciences de Gestion.