Débat autour de la fusion des régions à l’Université de Perpignan Via Domitia

Près de 200 personnes sont venues suivre le débat organisé par Objectif Languedoc-Roussillon et la Fondation UPVD autour de la fusion Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

Fabrice Lorente, Président de l’UPVD et de la Fondation UPVD a ouvert le débat animé par Anthony Rey, rédacteur en chef d’Objectif LR « Je pense que cette fusion est une opportunité… Nous devons être en mesure de positionner les Pyrénées Orientales au cœur de ce nouvel ensemble et cesser de faire un complexe d’infériorité ! Nous devons nous regarder tels que nous sommes et mettre en avant nos nombreux atouts…Notre rôle est aussi de faire émerger et d’accompagner les acteurs potentiels formés à l’université pour éviter la fuite de nos meilleurs talents. »

Laura Ortiz, Présidente de Sciences Politiques Europe spécialiste des institutions et professeur agrégée en droit public à Sciences Po Toulouse, a rapidement vu « se dessiner deux débats, l’un institutionnel et l’autre économique».

Club de l'Eco

Le débat Institutionnel

Une inquiétude subsiste quant à la place de nos institutions dans la grande région.
Jean Roques, du Conseil Départemental des Pyrénées Orientales « Nous devons trouver notre place et une spécificité locale à notre territoire…nous avons de nombreux atouts que nous devons valoriser…La proximité que nous avons avec les acteurs économiques locaux la région ne pourra pas l’avoir. ».

Jean-Marc Pujol, Maire de Perpignan et Président de l’agglo, bientôt Communauté Urbaine de Perpignan, Perpignan Méditerranée « J’ai souhaité transformer l’agglo en Communauté Urbaine pour avoir plus de poids dans ce grand ensemble que sera la nouvelle région ! ».

Le débat Économique

Marie-Thérèse Mercier, Présidente du MEDEF Héraultais abordait la question de la soirée de manière très pragmatique« Opportunité ou danger, cela dépend de nous ! ». Henri Quinta, dirigeant Les toiles du soleil« Je pense que cet élargissement est une bonne chose tout en gardant notre identité il va falloir voir plus grand! ».

Jean Sales, Président de la Maison Sales a quant à lui voulu mettre l’accent sur le secteur agricole qui selon lui est un enjeu important pour la fusion ».

Laura Ortiz, a lancé quelques écueils à éviter « Il faut absolument éviter la centralité autour d’une ou deux métropoles…mais surtout il faudra éviter les rivalités, se focaliser sur les partenariats, faire du réseau.

Fabrice Lorente, président de l’Université et de sa Fondation, concluait face à de nombreuses personnalités politiques engagées dans le prochainscrutin régionale « À un mois et demi j’entends beaucoup parler de liste ou de personnes mais il serait peut-être temps de parler de projet autour de la nouvelle région ! »

De nombreux acteurs politiques et économiques étaient présents, preuve s’il en est de l’intérêt et des espoirs ou inquiétudes que la nouvelle « superrégion » engendre chez nos décideurs.

Source @Maite Torres Perpignan